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De l'air et de la santé

La mécanique classique n'est pas seulement une théorie physique ; c'est un paradigme général qui s'applique aux niveaux d'expérience très différents. Tout à fait, elle ne contient rien de l'air spécifiquement physique, il s'agit plutôt de lier la dynamique fondamental d'un système à quelques " forces " informellement introduises. À considérer une force physique, il nous faut un modèle spécial qui nous permettrait dériver les forces à partir de la nature présumé des particules, des champs etc. Mais on peut toujours appliquer des mêmes considérations à un autre domaine et arriver à une science très loin de la physique, tandis que tout le schème mécanique serait intact (en utilisant, peut-être, des mêmes forme mathématique).

A propos, un système biologique de n'importe quel niveau (d'une molécule isolée jusqu'à la biosphère entière) peut être caractérisée par quelques paramètres fondamentaux, pourvu que chaque combinaison des valeurs correspond à un état bien distingué. Cela indique la possibilité de représenter ces états par des points d'un espace de configuration d'une manière similaire de que l'on attribue une position spatiale à un corps matériel en physique. Poussé du dehors, l'organisme (généralement compris) réagit avec une série des actes qui implique une certaine allure (l'analogue de vitesse) aussi qu'une sorte d'inertie (l'analogue de masse). Donc, on va naturellement introduire une quantité de mouvement comme le produit de la masse et le vecteur de la vitesse, comme dans la mécanique newtonienne. Tant que le processus métabolique (le comportement extérieur y compris) marche d'une façon régulière, il va en soi, et l'organisme ne l'aperçoit point. Mais au moment où quelque chose d'importance se passe dans l'environnement l'état de mouvement de l'organisme va changer, en produisant plusieurs effets physiologiques ; en des animaux supérieurs, on parlerait d'une réponse émotionnelle (et même d'un état d'esprit ou d'un sentiment avec un impact prolongé). Cela révèle la valeur paradigmatique de l'accélération mécanique comme l'expression de la réponse organique à la force extérieure.

Alors, considérez les variations communes du temps représentées par la température de l'air, la pression atmosphérique, l'humidité etc. Un organisme va les percevoir comme le temps comme tel tant que la durée typique du changement est comparable à la durée du cycle métabolique. Des variations plus lentes seront plutôt attribuées à l'altération des saisons de l'année, ou des mutations climatiques. Ce qui se passe trop vite ne peut pas être caractérisé par des quantités d'un air statistique, comme celles-ci.

Le paradigme mécanique prédit que les effets principaux du temps sur un organisme doivent venir de l'accélération (la seconde dérivée de la fonction d'état). Les êtres vivants ne réagissent presque pas aux changements progressifs, mais répondent tout d'un coup aux saccades brusques. Des gens météo-dépendants (et premièrement des gens âgés) peuvent l'éprouver par leur expérience quotidienne. La vie supporte généralement les prédictions théorétiques. Mais il y a un autre aspecte du même, ce qu'on laisse souvent passer, parce que les données météorologiques ne présentent que des chiffres moyennes, tandis que les processus atmosphériques peuvent être un peu plus compliqués. Bien sûr, l'information quotidienne sur (par exemple) la pression atmosphérique peut être très importante pour contrôler des risques ; mais on sait aussi des variations de la pression plus rapides qui développent en une heure, ou même en quelques minutes, comme celles produises par des variations d'irradiation solaire à cause des nuages assez denses. Avec le modèle mécanique, on pourrait prédire que des petites variations de ce type seraient plus dangereux pour la santé parce qu'ils sont caractérisées par des forces plus prononcées, la force étant définie comme le produit de la masse et l'accélération. Parfois, des sauts pareils font les gens météo-dépendants se sentir déchirés par ces forces invisibles. De plus, on peut indiquer que la dépendance météo affecte en premier lieu les organismes plus rigides (donc caractérisés par la masse mécanique élevée), qui ne peuvent pas réagir vite aux influences extérieurs à cause de sa constitution génétique ou en conséquence d'une maladie.

Beaucoup d'autres types de systèmes peuvent être traités dans le même esprit. Par exemple, les gens s'adaptent aux des changements graduels de relief qui se produisent toujours pendent des milles d'années ; si un changement pareil se produisait en un an (ou un jour), s'était une catastrophe terrible. Des plusieurs ennuis quotidiens sont beaucoup plus subversifs pour la santé mentale qu'une atmosphère morale lourde sans variations majeures. Le perfectionnement graduel d'une théorie scientifique ou d'une technologie n'est point comme ne réorganisation totale sur de principes bien nouveaux. Et enfin, toutes les crises économiques et sociales ne peuvent pas ébranler la peur de la révolution, dans le cœur d'un philistin.

Les paradigmes ont abstracts. Ils sont des abstractions du niveau le plus haut. Mais c'est précisément leur généralité qui les rende si pratiques. Pour beaucoup de prédictions qualitatives, on n'a pas besoin d'un appareil mathématique " exact ". En effet, le même paradigme peut toujours être reformulé en un autre langage formel. De plus, la nouvelle mathématique vient toujours d'un paradigme existant en cours d'adaptation aux problèmes spéciaux. En particulière, la dépendance météo peut être traitée des côtés différents, mais l'aspect mécanique n'aura jamais manqué de trouver sa niche objective.


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