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La démocratie démente

Les décennies récentes ont clairement démontré le vrai sens du mot " démocratie ". La guerre contre Yougoslavie et Iraq, les révoltes anticonstitutionnels en Yougoslavie et Géorgie, le support du séparatisme en Tchétchénie et le Tibet Chinois, la pression économique et politique à Belarus... En considérant des exploits précédents comme mettre Pinochet au pouvoir, séparer Erythrée d'Ethiopie et nourrir les talibans (à fin d'occuper Afghanistan sur le prétexte de la lutte contre leur terreur), l'idéal démocratique devient parfaitement explicite.

L'idée de la démocratie est à négliger toute légalité et tout ordre constitutionnel chaque fois qu'ils ne permettent pas aux capitalistes des Etats-Unis et de l'Europe dilapider les ressources naturels et culturels des autre pays, tandis que tout régime qui convent au club riche s'appelle démocratique. Le terrorisme est bienvenu quand il est dans les intérêts du boss. Toute tentative à réduire le règne du néocolonialisme est déclarée illégitime et criminelle.

La même technologie colonialiste a été utilisée pour beaucoup de siècles ; aujourd'hui personne ne se soucie à la déguiser. Quant le capital transnational est chassé hors d'un pays, l'ordre constitutionnel de ce pays est traité de la dictature, et les leaders de ce pays ont qualifiés de criminels qui tyrannisent son peuple. Les média commencent à distribuer des contes qui les peignent comme des buveurs du sang humain et cannibales ; toute absurdité est bonne à convaincre la majorité obtuse. La logique d'un homme ordinaire est simple : quand il y a tant de tumulte à propos de la tyrannie, et si dont au moins une petite partie a raison, le régime infect mérite bien d'être renversé par force, notamment, si on nous promet (bien que sans jamais tenir la promesse) de avoir des prix baissées et plus de la stabilité après la restauration de la démocratie. Les mensonges de la violation des droits humains sont à appuyer par un " mouvement de libération " artificiellement cultivé sur la lie de la nation victime. Ces " champions de la liberté " sont bien financés pour organiser toutes sortes des activités subversives dans le pays, aussi que des plusieurs actes provocateurs de l'étranger. Aussitôt qu'un de ces renégates est puni conformément à la loi du pays souverain, la bande internationale le canonise comme martyr, en agitant pour une guerre sacrée contre les " assassins de sang ". Finalement, on organise une mutinerie pour remplacer le gouvernement inconvenable par celui " vraiment démocratique " (c'est-à-dire, absolument obéissant). Pour préparer la révolte et le faciliter, on essaye de ruiner l'économie du pays par un blocus économique et par une intervention militaire ; enfin, les masses seront assez éreintées pour accepter n'importe quel change comme une chance à retourner à la vie. Parfois, pour établir la démocratie, il faut une occupation directe par des forces militaires internationales, mais cette mesure est normalement réservée pour de cas d'un régime très fort qui peut repousser tous autres actes subversifs.

Dans les Etats-Unis et dans les pays riches européens, leur opposition intérieur a depuis longtemps été apprivoisé, et personne n'ose à questionner la valeur de la démocratie (qui n'est qu'une dictature cachée et hypocrite). La lutte de parties politiques ne va jamais changer rien, parce que toutes les parties partagent la même idéologie bourgeoise, avec des menues variations reflétant les positions de groupes différents de capitalistes. Les cerveaux sont lavés au degré de complète impossibilité d'associer la vérité et la justice avec l'annihilation de la démocratie comme telle. Dans des pays de la tradition parlementaire moins durée (comme Russie), la prohibition de parties qui visent à changer de système politique est inclue dans la constitution, et on le considère comme un trait hautement démocratique. A comparer, quand les anciens pays socialistes poursuivaient ceux qui essayaient à faire du tort ay système socialiste, cela était toujours considéré comme illégitime et antidémocratique.

A résumer, la démocratie signifie la satisfaction des intérêts du capital international par tous les moyens ; quand les mêmes mesures sont dirigées contre la dictature capitaliste, on les appelle tyrannie.

Par exemple, à la lumière de cette définition, les élections parlementaires et municipales en décembre 2003 en Russie ont été un succès évidemment de la démocratie. Pendant tout la campagne électorale, je n'ai pas vu une seule pub appelant à voter pour les communistes, tandis que toutes les rues de Moscow et tout le transport publique étaient collés de slogans de la " Russie Unie " (la partie du groupe de capitalistes au pouvoir). Le moment que l'on branchait la radio ou la TV, l'agitation des parties de droite inondait l'air, et jamais un instant pour aucune opposition, bien que l'opposition (les communistes inclus) a toujours démontré leur fidélité absolue et sincère aux principes de la démocratie bourgeoise ! Probablement, cela va permettre Russie à éviter le destin d'Yougoslavie, mais non pas le sort misérable d'un protectorat américaine et européen obéissant des ordres de l'étranger.


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