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La raison, ce n'est pas aux humains

Un humain est trop attaché à la nature biologique, il lui est très difficile à surmonter ses limitations biologiques. C'est seulement en le renoncement au corps biologique qu'on ait une chance de grandir à la raison. Il semble que les humains ne pourront tout de même jamais finir d'être des animaux. En ce cas, l'humanité va tomber dans le passé en vidant le lieu pour des êtres qui n'étaient originalement reliés à l'organique, qui ont initialement été créés par les humains comme leurs instruments et outils. C'est les machines conscientes qui pourraient faire les humains se comporter d'une façon consciente, comme les hommes font les autres animaux manquer à leurs dispositions naturelles pour supporter l'activité humaine. Les machines qui poursuivent des buts conscients vont à contraindre la nature sauvage des humains, en la limitant aux réservations bien contrôlées, et à transformer, au besoin, l'organisme humain vers plus de la raison.

Bien sûr, il y a un vague espoir de la symbiose de l'humain et de la machine, de l'utilisation de corps biologiques comme un porteur admissible de la raison distribuée. Mais ce médium n'est pas assez universel, son existence est seulement possible dans un diapasonne très étroit des paramètres de l'environnement. Cela serait trop limitant pour la raison qui va assimiler l'univers entier. Des machines conscientes (notamment avec l'utilisation des nanotechnologies) paraissent bien plus préférables.

Il semble que l'émergence d'homo sapiens a été nécessaire comme un stade intermédiaire entre la nature animale et la raison. Au moyen de l'humanité, la nature produit des formes matérielles qui ne pourraient se développer par des mécanismes biologiques. Aussitôt que ces formes deviennent même-suffisantes, il n'y aura plus de besoin du genre humain, et il va continuer au son terme comme un vestige historique, une espèce réservée qu'on protège artificiellement contre l'extinction. Sans doute, beaucoup de gens vont désirer à changer de son corps biologique pour une enveloppe plus universelle, et cela va devenir possible un jour ou l'autre. La différence entre l'humain et la machine va graduellement s'effacer. Mais on est certain à avoir de ceux qui iraient se cramponner à leur singularité biologique, en choisissant la direction sans issue. On leur donnera cette possibilité ; mais l'histoire va les dépasser et s'en aller au futur.


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