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La chair de la liberté

On entend beaucoup parler de la liberté. Un peu moins que de la chair, quand même. Pourtant, le rencontre de l'une avec l'autre se réduit ordinairement à la liberté de la chair, ou bien, licence des mœurs. Peut-être, c'est par dépravations pareilles que l'humanité est à progresser de la biologie ennuyeuse vers une spiritualité brillante, sans limite. On y admet, bien sûr, que l'humanité a toujours de future.

Quinze décennies après Karl Marx, la pensée de la nature sociale de la subjectivité humaine a commencé de pénétrer des esprit inquisitifs, quoique un troupeau de scientifique les plus retardés (ou politiquement engagés) cherchent encore la raison dans des gènes, réflexes acquis ou influences transcendantales. L'hypothèse d'impossibilité pour aucune espèce biologique d'être considérée comme prédécesseur du genre humain (parce que l'universalité, la franchissement de toutes les bornes de la spécificité biologique, est une trait déterminative de la raison) était fou, ou même factieux aux années 1980s ; aujourd'hui, cette idée devient une banalité, et on ne pourra, sou peu, s'imaginer rien d'autre. Pourtant, l'idée marxiste a un encore aspect important qui s'évade toujours de l'attention publique. En affirmant la nature sociale de la spiritualité, on doit également y offrir un corps aussi social, sinon l'on va passer aux élucubrations mystiques, la déification de quelque chose sans matière. Ce n'est que de la logique élémentaire ; mais une reconnaissance ouverte du " corps non-organique " de l'humain, comme il a été introduit par Marx, implique des conséquences politiques si graves, qu'il est peu probable d'en avoir une permission impériale dans l'avenir immédiat. Bien sûr, les demandes pratiques s'imposent, et les gens s'appliquent à implanter des idées comme ça en cachette, bien déguisées. Mais, déjà en nos temps, on est libre à faire des jugements principaux en soi-même, pour son usage personnel. Donc, pourquoi pas commencer tout de suite ?

La transition à la nouvelle paradigme est même plus difficile à cause d'une coutume séculaire : pour bien de centenaires, tout le monde s'identifient avec un morceau de chair, et l'anéantissement de cette enveloppe animale est traditionnellement (et juridiquement) considéré comme un meurtre (ou bien la mort " naturelle "). Mais, de la même exactement manière, les gens croyaient pour beaucoup de millénaires que les astres tournait autour de la Terre, la seule et incomparable. Aujourd'hui, nous reconnaissons un tout autre ordre dans le système solaire, et il y a plusieurs témoignages des tas de planètes autour des étoiles éloignées. Il serait donc bien naturel de se débarrasser un peu plus des restes de l'anthropocentrisme et admettre que notre raison n'est point confinée dans une formation organique individuelle, mais qu'elle demeure, au moins, en un ensemble des organismes qui se tournent autour d'un " centre commun ". Rien ne nous empêche d'y ajouter des composants non-organiques qui participent essentiellement les procédés sociaux, les produits de l'activité humaine.

Bien entendu, il ne serait pas raisonnable de se priver de quelque chose sans un peu de réflexion. Tout d'abords, on voudrait savoir pourquoi le corps humain est devenu un représentant reconnu de l'esprit. Une explication la plus évident et la plus simple, c'est par l'influence de l'environnement culturel. En effet, si, dès mes années tendres, tout le monde, en me communicant, s'adresse à un amas organique, je suis inévitablement à acquérir la même habitude et faire un certain corps biologique mon délégué plénipotentiaire dans mes contacts sociaux. Aussitôt le monde est offert la possibilité de se présenter, dès le bas âge, au public comme un contenu d'une base de données distribuée, cet individu s'habituera de s'identifier avec tout ce qui va assurer l'intégrité durable de cet être virtuelle, et non pas avec des produits potentiels de boucherie. Considérez des plusieurs internautes modernes qui sentiraient un arrachement de l'Internet comme un supplice brutale. Qui perde ces choses, perde une partie de soi.

L'histoire nous donne beaucoup d'exemples des créatures collectives devenant, avec le temps, bien individualisés et généralement attribués à des personnages vifs, qu'on croit avoir existé autrefois en quelque pays. Les poèmes d'Homère fournissent, peut-être, le cas le plus connu. Kozma Proutkov ou Panini sont bien populaires dans des cercles relativement étroits. Les supérieurs ont toujours eu une coutume d'attribuer à leur-mêmes les succès de leurs subordonnés, en production matérielle (" le roi a bâti la ville et érigé le temple") comme dans un domaine spirituelle (" et donné la loi aux peuple "). Maintenant, on peut partout dévoiler un déguisement des choses culturellement déterminées par des caprices spontanées. Parfois, ce jeu de rôles peut croître jusqu'aux proportionnes catastrophiques : par exemple, les gens religieux sont enclins à prendre les biographies bien détaillées des dieux ou saints pour de l'argent comptant, et ils ne sont plus capable de séparer les contes de la vie.

Il y a aussi un processus inverse, ce de la dissolution de l'identité de l'auteur dans la consommation de masse : les noms sont entièrement perdu, ou deviennent partie de la langue, noms communs. Quand les français mangent de crêpes à Chandeleur, on ne souvienne pas le pape Gélase Ier ; les adorateurs de l'architecture Apple ne savent pratiquement rien du fermier canadien John. La possibilité même de détacher les noms de corps démontre l'existence principalement non-biologique des êtres de raison.

La disposition de traiter des choses comme ses organes est implantée en humains par l'éducation sociale de la même manière que leur attachement aux leurs corps biologiques. A propos, un auteur de n'importe quoi, en tenant qu'il a produit la chose tout seul, par son effort at talent, ne peut même pas deviner que du monde ont été engagés en travail de lui livrer la possibilité de concevoir et commencer. Parce que les efforts de chaque de ces contributeurs directs ont exigé le travail des millions des autres, tout acte conscient devient effectivement le résultat de l'action commune de l'humanité toute entière, un évènement historique du niveau global.

Dans ce contexte, la direction principale du développement de l'identification personnelle est assez claire : la conscience va se détacher de plus en plus de toute incarnation particulière et acquérir la capacité de migrer d'un corps à un autre. Ainsi, un être de raison aura l'expérience d'existence dans des corps très différents, ou même sans aucun corps individuel, en un ensemble de corps interagissants (qui va former un corps d'un niveau supérieur). La raison est toujours une intégrité de sa façon : elle est représenté par une hiérarchie des choses. Si cette hiérarchie se déplie en l'un mode ou l'autre, ce n'est qu'éventualité historique.

Pour un cas spécial très important, considérez association fonctionnelle d'un cerveau avec des autres au moyen de dispositifs électronique (ordinateurs et leur réseaux). On comprend que le cerveau collectif comme ça n'aurait rien à faire avec des limitations physiologiques des corps individuels (l'arrangement spatial, la construction des manipulateurs etc.) ; il pourrait utiliser des outils artificiels de toute choix. Si les ingénieurs d'aujourd'hui s'appliquent à faire les robots imiter les humains, cela n'est que des exercices préparatoires, l'accumulation d'expérience pratique et l'aisance nécessaire pour la créativité libre. D'autre côté, l'imitation des mouvements de robots prépare effectivement les humains au symbiose prochaine. Ainsi les deux mondes peuvent " roder " l'un à l'autre avant qu'ils ne deviennent le même.

Faut-il ajouter que une extension pareille du " matériel " serait intimement lié à une idée de la liberté bien nouvelle ? Personne ne peut enfermer un être de raison en un cage : il y a toujours la possibilité de migrer à un autre constellation des choses, en franchissant tout obstacle. Les jeux des " activistes " d'aujourd'hui ne sont que ridicules. L'exagération des issues de sexe est absolument bête en face du " corps non-organique " d'être humain, qui peut écarter entièrement la physiologie de la reproduction biologique. Et enfin, la reconnaissance de l'objectivité du sujet collectif va ouvrir des aspects nouveaux du problème des relations entre la personnalité et la société : chacun peut, en dépliant la hiérarchie de son individualité dans des directions différentes, assister à plusieurs niveaux de la hiérarchie sociale, et donc ne se sentir seulement pas comme une partie du total, mais aussi comme ce total tout entier.


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