* * *
Longeant les rives mondaines,
en aval et en amont,
il y a ceux qui nous aiment
et ceux que nous aimons.
Nigauds ou philosophes,
chacun à son destin,
les pierres, les eaux se chauffent
sous les soleils éteints.
Quelconque sort ne chasse,
lâche ou cueille qui peut
les cœurs à briser en passe,
les yeux à mouiller un peu.
2009
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