* * *
Ce printemps-là.
Une histoire banale.
Tu étais la vie,
et la vie était belle
avec tes regards
couler jacaranda,
tristes et légères ;
on se promenait,
on s'embrassait sans gêne,
jour et nuit,
sous les jacarandas,
ces jacarandas
de Paris.
Le bonheur s'en va.
Le temps sépare
les amours trouvées,
les âmes perdues.
Tu m'a dit
qu'il n'y a pas d'oubli
et nous nous verrons
une encore fois
en printemps
là-bas
sous les jacarandas,
les jacarandas
de Paris.
Le printemps promis
n'est jamais venu.
Pourquoi chercher des pourquoi ?
On était heureux
et je sais bien
que tu te promènes encore
en ce printemps-là
sous les jacarandas,
les jacarandas
de Paris.
2007
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